Il est inhabituel dans nos pays d’évoquer la présence d’êtres humains désincarnés dans les maisons, alors que c'est beaucoup plus courant dans la tradition orientale, africaine ou anglo-saxonne. Pourtant, il n’est pas rare de rencontrer sur nos lieux de vie une « âme errante » (qu’on surnomme parfois aussi « fantôme » ou « esprit »).
Ces entités invisibles sont en général des personnes défuntes retenues sur terre, parce qu’elles y restent liées à une personne ou à un endroit. Elles sont donc à la fois très proches et distantes puisqu’il ne nous est plus possible d’interagir avec elles (à moins d’être médium).
Ces âmes (privées de leur corps physique) semblent « piégées » dans un plan intermédiaire, dans l’attente de pouvoir un jour poursuivre leur chemin vers la Lumière. Ce qui ne les empêche pas d’aller et venir à la vitesse de la pensée et de continuer à éprouver des émotions intenses. Elles ont besoin d’énergie pour garder leur vitalité, énergie qu’elles viennent puiser sur des points cosmotelluriques ou dans l’aura des êtres vivants.
Elles se manifestent parfois (en particulier aux enfants), dans des rêves, des visions, des ressentis physiques particuliers ou (exceptionnellement) par des phénomènes inexplicables. C’est ainsi qu’elles signalent leur présence vibratoire (caractéristique) aux géobiologues.
La plupart de ces êtres sont familiers et bien intentionnés, malgré les fardeaux qu’ils portent : tristesse, frustration, incompréhension, peur, désespoir… D’autres peuvent entretenir des sentiments plus négatifs (avarice, colère, jalousie, vengeance…) ou être prisonniers de leurs assuétudes.
Le travail du géobiologue est avant tout d’établir une communication rassurante avec eux, dans le but de les soulager, de les encourager à poursuivre leur route, à trouver la paix. Identifier la nature du lien qui les retient sur terre est une étape importante. Parfois, ces personnes défuntes ont une connexion précise avec les lieux ou ses habitants. Elles peuvent avoir un message à délivrer, une préoccupation majeure à exprimer (relevante ou obsolète).
Il est possible aussi que leur mort ait été si brutale qu’elles n’aient tout simplement pas pris conscience de leur fin. Beaucoup d’enfants décédés avant leur naissance restent accrochés à leur mère ou à un frère/une sœur.
Comme il s’agit d’êtres humains, parfois en grande souffrance, les contacts que j’établis avec eux sont toujours empreints de respect, de compassion. Il ne peut être question de les « chasser », de les « dégager » (termes malheureux utilisés dans certaines circonstances).
Ces âmes en peine ont besoin d’un coup de pouce spirituel pour « monter vers le plan qui leur convient », mais le choix d’entreprendre cette démarche leur appartient totalement. Ces rencontres sont la plupart du temps empreinte d’une belle émotion, libératoire pour toutes les parties.
Toutes les âmes de défunts ne sont pas « en demande ». Certaines, déjà dans la paix, se présentent seulement pour rappeler leur attachement à la maison ou soutenir un membre de la famille. J’en ai croisées qui étaient devenues les « gardiennes » des lieux, une mission précieuse et bienveillante.